Ziad Medoukh * Palestine
Une espérance dans la douleur !
Sans fin,
Les jours succèdent aux jours,
Les saisons aux saisons.
Tristesse perpétuelle et effroyable réalité.
Pleur dans l’obscurité de la douleur,
Fracas du feu. Sang,
Larmes et vacarmes des armes.
Montagne de ruines perpétuelle sur une terre insalubre,
Une terre éternelle accrochée au flanc des collines.
Souffrance d’un peuple qui déchire le cœur d’une pierre.
Familles entières brisées.
Interminable spoliation d’une population digne.
Outrages, déshumanisation et injure faite à des innocents.
Barbarie humaine qui a dépassé ses limites.
Une abomination et un acharnement de la part des extrémistes
Ces criminels impardonnables sans cœur et sans pitié
Aux yeux aveuglés par une haine insensée.
Qui sèment la mort et la désolation,
Qui font lâchement couler le sang des bébés
Et les bruler vifs dans les bras de leurs mères.
Des enfants à l’âge de l’innocence et de l’insouciance,
Fracassés par une guerre barbare
Et une cruauté absolue et inqualifiable,
Subissent l’assassin colonialiste dans leurs berceaux
Aux milieux des jouets éparpilles,
Sans qu’un cri ne sorte de leurs lèvres.
Silence assourdissant devant ces massacres incessants.
Résolutions jamais respectées par les colonisateurs.
Des médias qui restent dans le superficiel.
Un monde qui se complait dans une neutralité incompréhensible
Et qui continue de se plier devant leur chantage.
Voir nos enfants mourir devient normal pour la planète
Sans que les assassins soient attrapés et condamnés
Planète où la paix est tristement amputée,
Où la culture d’impunité domine !
On fait basculer les valeurs fondamentales de l’humanité.
Trop d’horreur et trop de haine.
Trop de racisme abject et de grands crimes.
Une plaie au cœur des solidaires atterrés et dévastés,
Avec leurs larmes de sang et leur indignation
Qui essayent de consoler les opprimés,
Sans voix devant l’innommable.
En dépit des exactions, les causes justes vaincront,
Le rayon de soleil brillera,
Et le rameau d’olivier surgira
Car nos âmes sont pleins de sagesse.
C’est dans la grisailles des jours naissants
Que s’enfuient les promesses de lendemains éblouissants
Et la face lumineuse de l’humanité
Fait ressortir sa force obscure !
Le dynamisme et la ténacité d’un peuple debout
Sont une victoire !
Face à l’impitoyable injustice de l’occupant,
Courage et obstination de ce peuple privé de tout,
Volonté intacte et farouche de lutter contre la folie meurtrière,
Pugnacité unique à transcender l’horreur en beauté.
C’est un sourire radieux qui combat pour la vie, sans armure.
C’est un esprit de résistance intacte qui n’a pas reculé d’un pouce.
C’est un flambeau pour que renaisse enfin la paix.*
Palestine , face aux outrages du temps qui file, résiste.
Palestine, face à la parodie burlesque des droits de l’homme, existera.
Palestine, face à la conscience atrophiée du monde, vaincra .
Palestine, avec sa force vitale, gagnera .
Palestine, avec l’espoir chevillé au corps, vivra.
Palestine, dans la nuit du monde et dans l’espérance,
Affirme sa foi dans l’avenir de l’humanité,
L’espérance d’une nouvelle aurore aux mille soleils étoilés.